FRANÇAIS, LANGUE SECONDE - PFAE
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Jeu de simulation globale pour le Parcours de formation axée sur l’emploi (PFAE)
Vous trouverez ici 22 fiches d’activités clé en main proposant des séquences dialogales différenciées qui aideront vos élèves, en début de parcours d’apprentissage du français, à communiquer dans leur vie de tous les jours et dans leur milieu de stage. Ces ressources ont été pensée pour les enseignant.es de français langue seconde du Parcours de formation axée sur l’emploi (PFAE).
À propos
Ce projet est le produit des efforts concertés, de 2015 à 2020, d’une équipe d’enseignant.e.s, de conseiller.ère.s pédagogiques et de représentantes du ministère de l’Éducation afin d’épauler les enseignant.e.s de FLS du Parcours de formation axée sur l’emploi (PFAE).
Enseignant.e.s
- Émilie Blondin-Huneault – RHS – SWLSB
- Bianca Di Ruocco – PCHS – LBPSB
- Mathieu Gagnon – RHS – SWLSB
- Louise Garceau – RHS- SWLSB
- Jamenie Jeyamonohran – LSA – SWLSB
- Claudie Lebel – RHS – SWLSB
- Roxanne Leclaire – PCHS – LBPSB
- Marie-Andrée Perron – RHS – SWLSB
- Isabelle Plante – LRHS – SWLSB
- Josée Royer – LSA – SWLSB
Conseiller.ère.s pédagogiques
- Ingrid Hove – SWLSB
- Louise Outland – LBPSB
- Julie Paré – LEARN
- Marc-Albert Paquette – SWLSB et LBPSB
- Brigitte St-Michel – SWLSB
Représentantes du MEQ
- Marsha Gouett
- Ingrid Hove
- Joanna McKay
Réviseuse linguistique
- Chantal Brodeur
Projet financé par la DSRÉA, LCEEQ, LBPSB, SWLSB et LEARN
Fondements
Ce jeu de simulation globale a été créé en utilisant les sections concernant le français, langue seconde des programmes du Parcours de formation axé sur l’emploi (PFAE) et en s’appuyant sur le Cadre européen (CECRL) comme outil d’aide à la différenciation.
Le cadre européen de référence pour les langues
Le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) est un cadre de référence qui présente 6 niveaux de maitrise de langue (A1, A2, B1, B2, C1, C2). Ce cadre s’appuie sur l’approche actionnelle, une approche qui traite l’apprenant.e comme un acteur social, c’est-à-dire quelqu’un qui utilise la langue dans un contexte social particulier. Par exemple, on n’utilise pas la langue de la même façon si on parle avec un ami dans un café ou si on se présente à une entrevue d’emploi.
Une des forces de l’approche communicative, préconisée par le PFÉQ, est de centrer l’enseignement sur les besoins de l’apprenant.e en lui proposant notamment des stratégies de communication qui l’aideront dans le développement de ses compétences langagières selon son intention de communication.
Si l’approche actionnelle se situe dans le même esprit, elle se distingue de l’approche communicative en mettant l’accent sur l’apprenant.e en tant qu’acteur social, c’est-à-dire quelqu’un qui utilise la langue dans différents contextes sociaux afin de réaliser destâches authentiques. Au fil du développement de ses compétences, l’apprenant.e développera les outils nécessaires pour réaliser des tâches linguistiques de plus en plus complexes. Par exemple, un.e apprenant.e débutant.e pourra saluer quelqu’un dans sa langue d’apprentissage, alors que quelqu’un de plus avancé pourra raconter sa fin de semaine et, éventuellement, tenir une conversation spontanée à propos de sujets qui l’intéressent.
Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter le site Du communicatif à l’actionnel: Éclairer les approches.
Corrélation entre le CECRL et le PFÉQ
Le Programme de formation de l’école québécoise (PFÉQ) repose, pour sa mise en oeuvre « sur le développement de compétences, c’est-à-dire sur l’acquisition et la mobilisation, par les élèves, de ressources au nombre desquelles se trouvent un ensemble de connaissances admises et partagées. » (Source: PFÉQ)
Plus spécifiquement, en français langue seconde, le PFÉQ s’appuie sur un continuum d’apprentissage qui veillera à développer les compétences linguistiques des élèves afin qu’ils.elles puissent contribuer en français à l’essor de leur communauté.
Dans le même esprit, le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) propose un continuum du développement des compétences linguistiques de l’apprenant.e de langue.
Là où le PFÉQ précise les attentes au regard de la langue selon le programme et l’âge des apprenant.e.s, le CECRL s’intéresse, quant à lui, au développement des compétences linguistiques sans égard à l’âge des apprenant.e.s, ce qui en fait un outil d’aide à la différentiation qui appuie la mise en oeuvre du PFÉQ en français, langue seconde.
Par exemple, afin de répondre aux attentes de fin de parcours des programmes du Parcours de formation axé sur l’emploi (PFAE), il est raisonnable de souhaiter que l’élève s’approche du niveau A2 du CECRL. Attendu que tous les élèves ne développent pas leurs compétences au même rythme, l’enseignant.e peut s’appuyer sur le CECRL pour différencier son enseignement et aider adéquatement chacun de ses élèves.
Programme de formation de l’école québécoise: http://www.education.gouv.qc.ca/enseignants/pfeq/
Cadre européen commun de référence pour les langues: https://rm.coe.int/16802fc3a8
Cadre européen commun de référence pour les langues – Volume complémentaire: https://rm.coe.int/cecr-volume-complementaire-avec-de-nouveaux-descripteurs/16807875d5
Portfolio scolaire des langues: https://www.unb.ca/fredericton/second-language/_resources/pdf/Language_Portfolio_2019.pdf
Profil des apprenants de français en PFAE en lien avec le CECRL
Dans le secteur anglophone, les élèves qui suivent le PFAE sont choisis selon leur niveau de maitrise d’anglais et de mathématique. Or, le niveau de français peut varier grandement d’un élève à l’autre. De manière générale, ces élèves ont un niveau d’acquisition élémentaire du français, c’est pourquoi les niveaux A1 et A2 du CECRL répondent globalement à leurs besoins d’apprentissage.
Les niveaux A1 et A2 du CECRL sont nommés les niveaux élémentaires puisque ce sont les premiers niveaux du cadre, ceux où l’apprenant.e commence son parcours d’apprentissage de la langue.
Un.e apprenant.e qui a atteint un niveau A1 (dit introductif ou découverte), « peut comprendre et utiliser des expressions familières et quotidiennes ainsi que des énoncés très simples qui visent à satisfaire des besoins concrets. Peut se présenter ou présenter quelqu’un et poser à une personne des questions la concernant – par exemple, sur son lieu d’habitation, ses relations, ce qui lui appartient, etc. – et peut répondre au même type de questions. Peut communiquer de façon simple si l’interlocuteur parle lentement et distinctement et se montre coopératif.»
(Source: https://rm.coe.int/16802fc3a8, p. 25)
Un.e apprenant.e qui a atteint un niveau A2 (dit intermédiaire ou de survie), « peut comprendre des phrases isolées et des expressions fréquemment utilisées en relation avec des domaines immédiats de priorité (par exemple, informations personnelles et familiales simples, achats, environnement proche, travail). Peut communiquer lors de tâches simples et habituelles ne demandant qu’un échange d’informations simple et direct sur des sujets familiers et habituels. Peut décrire avec des moyens simples sa formation, son environnement immédiat et évoquer des sujets qui correspondent à des besoins immédiats. »
(Source: https://rm.coe.int/16802fc3a8, p. 25)
La simulation globale -
Un survol
« La simulation globale s’apparente à un jeu de rôle dans lequel les élèves, sous une identité fictive, recréent un univers calqué sur le monde réel (le village, l’immeuble…) ou imaginaire (le voyage sidéral et l’installation d’une nouvelle civilisation). Le professeur est maître du jeu.
L’objectif est de faire acquérir des compétences aux élèves en les motivant et à travers une perspective actionnelle. Ces compétences peuvent être multiples: (inter)culturelles, grammaticales, discursives, interdisciplinaires… et elles sont fédérées par le projet mené qui rend leur apprentissage nécessaire. […] Elle s’inscrit dans un contexte où l’approche communicative se développe et la pédagogie se centre davantage sur l’apprenant. »
(Source: http://www.francaislangueseconde.fr/wp-content/uploads/2009/06/Pistes-pour-la-simulation-globale.pdf)
Le jeu de simulation globale - Comment l'utiliser?
Dans ce jeu de simulation globale, nous vous invitons, vos élèves et vous, à vous créer un personnage, à lui donner une identité et à lui faire vivre différentes aventures en utilisant les 22 fiches d’activités.
En vous inspirant de la fiche d’identité de mon personnage, animez une conversation en classe sur la construction d’un personnage.
Les fiches d’activités ont été conçues selon un même modèle. Sur chacune des fiches, vous trouverez le titre, les intentions et les réalisations langagières, les apprentissages ciblés, les expressions transférables, le vocabulaire thématique, le matériel et les ressources nécessaires, le déroulement de l’activité ainsi que les séquences dialogales.
Les énoncés « Je peux » utilisés dans les fiches d’activités sont tirés du Portfolio scolaire des langues, produit par l’Institut de recherche en langues secondes du Canada. Ce document vous donnera tous les outils nécessaires pour diagnostiquer le niveau de français de vos élèves.
Afin de vérifier le niveau de maitrise des élèves et de leur donner une rétroaction constructive, nous vous suggérons de lire l’article ci-dessous portant sur la rétroaction corrective à l’oral, puis de regarder la vidéo qui explique et illustre les 6 types de rétroactions à l’aide de saynètes.
https://blogs.learnquebec.ca/2016/10/la-retroaction-corrective-a-loral/
Les fiches d'activités
Vous trouverez ci-après les fiches d’activités classées par intention de communication et réalisation langagière. Nous vous invitons à les utiliser dans l’ordre de votre choix selon ce que vous jugez le plus pertinent pour vos élèves.